6% des bureaux inoccupés dans le centre de Bruxelles, mais un taux d’inoccupation trois à quatre fois plus élevé en périphérie. La pression sur les loyers est importante.
Le centre de Bruxelles ne compte plus que 6% de surfaces de bureaux inoccupées. Ce n’est pas très loin de ce que les experts considèrent comme normal pour que le marché “tourne”. En périphérie par contre, le taux d’inoccupation est trois à quatre fois plus élevé selon les endroits. Ces chiffres ont été rendus publics ce lundi par le courtier immobilier CBRE.
Le marché s’adapte à ces circonstances. Beaucoup d’occupants renégocient leurs baux, même s’ils ne sont pas arrivés à échéance, ce qui pèse sur les loyers. L’excédent d’offre exerce le même effet en périphérie. Du coup, certaines entreprises tâtent le terrain, tant les conditions offertes peuvent être alléchantes. Cette situation fait peser une menace sur la présence des entreprises au centre de Bruxelles.
Parallèlement le marché résidentiel bruxellois est fort actif du fait de l’augmentation de la population. La demande est telle que 80.000 m² de bureaux obsolescents ont été recyclés en logement cette année. Attention, dit-on chez CBRE, si les entreprises quittent Bruxelles, cela va augmenter le risque de paupérisation. Il faut dans la capitale un projet spécifique comme la biotechnologie à Luxembourg, la pharmacie à Genève ou la Silicon Valley de la côte est dans le quartier du Flatiron à New York.
Quelque 2 milliards EUR auront été investis en 2013 sur le marché de l’immobilier professionnel dans notre pays. C’est 5% de plus qu’en 2012. Ces investissements ont été faits d’abord sur le marché des bureaux (60%), à Bruxelles essentiellement, ce qui ne s’était plus vu depuis 2008.
Source: L’echo